Pour résumer la situation : le projet de réseau de chaleur du quartier Matabiau (secteur 1) que Toulouse Métropole a vainement tenté de présenter comme un réseau de chaleur pour le nord de Toulouse (secteur 3) sera présenté au cours de la commission de quartier des quartiers est (secteur 4) où se trouve le terrain retenu pour accueillir la chaufferie. Mis à part ceux qui ont pris le temps d'écrire à Isabelle Ferrer (élue de la mairie de Toulouse en charge du secteur 4), les riverains qui résident sur le secteur 3 (c'est à dire ceux qui se retrouvent sous le vent et sont les plus exposés aux retombées polluantes) n'ont reçu aucune information de la part de la mairie ni de la métropole.
Quand on sait que Toulouse Métropole a choisi de ne pas implanter cette chaufferie sur le secteur bénéficiaire en raison du "problème d'acceptabilité par les riverains" (cf. l'appel d'offre qui écarte le terrain des anciens ateliers Lapujade pour cette raison), on ne peut que s'indigner de ces façons de faire et de cette inégalité de traitement. La ville choisit spontanément d'épargner aux habitants du secteur 1 les nuisances d'une installation dont ils seront pourtant les bénéficiaires. En revanche, elle trouve tout à fait acceptable que les habitants des secteurs 3 et 4 subissent de nouvelles nuisances sans bénéfice et sans contrepartie, et s'applique depuis des mois à éviter toute discussion. Le choix du terrain a été validé en octobre, la mairie l'a cédé à Toulouse Métropole en novembre et ce n'est qu'en février, à 10 jours de l'attribution du contrat que la mairie daigne ouvrir un espace de discussion avec une communication limitée aux seuls habitants du secteur 4.
