Le maire a dit qu'il nous a entendu. Il dit même qu'il aurait fallu qu'il soit aveugle et sourd pour ne pas nous remarquer... Un compliment sans doute... Le maire se dédouane en disant que c'est la manière dont l'appel d'offre est rédigé qui fausse les enjeux de localisation (ce n'est donc pas sa faute, c'est le fonctionnaire qui n'a pas bien fait son travail:) ) et que d'autres terrains sont à l'étude.
Concernant l'appel d'offres, ils disent qu'ils en sauront plus mi-mai quand l'examen des réponses à l'appel d'offre sera plus avancé. Mais quand on demande au maire si on peut compter sur l'annonce officielle de l'abandon du projet à ce moment-là, il soulève d'abord l’ambiguïté de la formulation. Il parle de l'abandon de la localisation sur ce terrain mais en aucun cas du projet de chaufferie biomasse et on sent poindre une vraie crainte à ce sujet... bref on recentre sur la question de la localisation et là, s'il concède que d'autres terrains seraient plus appropriés (sans toutefois se positionner fermement), il explique que la procédure restera confidentielle jusqu'à l'automne et il nous faudra patienter jusque là.
On appuie sur le fait qu'on attend un positionnement clair, écrit et qu'on reste vigilant. On en profite pour élargir sur la question de l'aménagement global du quartier qui a de quoi inquiéter : l'Imprimerie, bâtiment de la ville à l'abandon depuis des mois, la préemption par la mairie de terrains sans destination annoncée... Pour le coup on a une réponse de la part de M. Boyer à propos de l'Imprimerie qui nous annonce sa reconversion en antenne de quartier du Conservatoire... antenne qui se trouverait à 10 mètres de la chaufferie du coup mais passons... La question de la dévalorisation des biens immobiliers que causerait la construction de cette installation polluante est aussi évoquée...
A la fin de la rencontre, on le laisse en lui disant attendre une réponse prochainement et on lui dit « à bientôt » , « à très bientôt même »... On lâche rien !